Interview

Céline

Découvrez le portrait de Céline, Soudeuse sur le site de Pluguffan (Krampouz).

L’Industrie, ce sont des métiers de passion, peut-être plus que dans n’importe quel autre secteur d’activité. Parce que c’est un univers d’artisans — au sens noble du terme —, aux savoir-faire millénaires. Et la passion, c’est exactement ce qui anime Céline Drouaillet.

 

Vous vous imaginiez exercer quel travail, quand vous étiez enfant ?

 

Je voulais être prof ! Oui, je me voyais dans l’enseignement. En tout cas, certainement pas dans l’Industrie.

 

Et qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?

 

C’est simple, un jour j’ai rencontré par hasard quelqu’un qui était en train de faire de la soudure. J’ai eu envie d’essayer, il m’a montré comment faire. Et j’ai tout simplement adoré !

 

Cela a été une révélation ?

 

Oui, complètement. J’étais en licence de Lettres. Du coup, j’ai complètement changé de voie. J’ai intégré une formation en soudure, pendant 9 mois, via l’Afpa. Très vite, j’ai trouvé un travail, pour acquérir de l’expérience, jusqu’à ce que je change de région et que je postule au sein du Groupe, chez Krampouz.

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérise le plus le site ?

 

A mes débuts, j’avais des difficultés et il y a eu beaucoup de bienveillance de la part de mes collègues. Dans l’équipe, on se serre les coudes, on apprend ensemble, on s’entraide. Il y a vraiment une bonne ambiance en chaudronnerie.

 

Revenons à la soudure, un métier technique qui n’est pas forcément connu…

 

C’est vrai ! Alors que c’est un métier passion, comme beaucoup de métiers dans l’Industrie, d’ailleurs. Pour vous expliquer un peu mon quotidien, je fais principalement de la soudure de plaques de planchas, de gaufriers et de crêpières.

 

Est-ce que vous faites de la soudure également sur votre temps libre ?

 

Ahah ! Vous voulez savoir ce que je fais le week-end ? Et bien oui, je fais de la soudure. Je peux même dire que c’est une passion. En ce moment, je suis en train de fabriquer un bar extérieur avec des tabourets, et aussi un barbecue de bateau !

 

Donc, vous vivez de votre passion…

 

Oui, vous avez raison ! En fait, ce qui me plaît, c’est que ce soit un travail très manuel. Et d’ailleurs, l’une des marques de fabrique de Krampouz est de valoriser encore et toujours le geste humain et le travail de précision. Pour certaines tâches plus physiques, je trouve cela très bien qu’il y ait des machines qui facilitent nos missions, c’est très complémentaire à notre travail.

 

Vous êtes fière de ce goût pour la qualité ?

 

Disons que chez Krampouz, on est fier de ce qu’on fabrique. Et notamment de la crépière Billig. Parce que c’est notre produit emblématique (et aussi mon produit préféré). C’est un produit à notre image : elle est authentique, elle se partage, et elle invite à la transmission de valeurs, et de gestes !

 

Zoom sur le site de Pluguffan

Le site de Krampouz — qui signifie “crêpe” en breton — est historiquement tourné vers la production de crêpières. Dans les années 90, l’activité se diversifie, et très vite, Krampouz devient un acteur majeur de la production d’appareils de cuisson de précision… planchas, barbecues électriques ou grills. À compter de son rachat par le Groupe SEB en 2019, le site devient un pôle d’excellence et s’engage dans de nouvelles transformations, pour augmenter ses capacités de production et conquérir de nouveaux marchés.

 100 
salariés
 10 000 
m2 de surface
 100 000 
produits fabriqués
par an